La propeté du chiot : objectif apprentissage sans erreur !

La propreté est le résultat d’un apprentissage et de maturité. Il est normal pour un chiot d’être propre après quelques mois. Certains l’acquièrent plus rapidement que d’autres, alors comment agir ?

A trois mois, les promenades sont courtes mais répétées, pensez à l’emmener évacuer toutes les deux heures et après chaque activité. Que ce soit courir, jouer, dormir ou manger, votre chiot est un bébé. Il ne peut pas encore se retenir correctement.

Une sortie le plus tard possible le soir, une dans la nuit et une le plus tôt le matin possible pour éviter toute malpropreté pendant votre sommeil.

Lorsqu’il élimine dehors, pensez à bien féliciter par la récompense de votre choix, caresses, encouragement oral, faites quelque chose qu’il aime !

La récompense est importante pour la compréhension et devra être utilisée jusqu’à l’acquisition parfaite de la propreté.

Avec cette méthode, votre compagnon à quatre pattes sera propre en quelques semaines !

L’apprentissage sans erreur est important pour la compréhension du chiot. En effet, celui-ci se concrétise plus rapidement.

Mais si votre petit à fait à l’intérieur, contentez-vous d’ignorer l’erreur, une punition n’en sera que plus stressante. Rappelons que le chiot à un mauvais contrôle de sa vessie, il ne peut se retenir longtemps !

Si l’apprentissage est difficile pour votre chiot parlez en à un vétérinaire et à un comportementaliste.

Si votre chien adulte à des problèmes de malpropreté parlez-en également à un vétérinaire puis à un comportementaliste :
ces troubles ne sont ni normaux, ni bénins.                 

Sarah Dupuis est coach comportementaliste pour chiens, chats, chevaux, furets, lapins, cochons d’Indes et éducatrice canin dans le secteur Bas-Rhin nord/Moselle. Après avoir étudié la méthode douce et naturelle auprès de Camille Genissel, sa formatrice, elle a lancé son activité et travaille avec plaisir et bonne humeur avec vous et vos animaux.

Pour plus d’informations rendez-vous sur Facebook à Sarah Dupuis, coach comportementaliste animalier ou par téléphone au 06.76.00.63.03
Cet article a été écrit par Sarah Dupuis pour Pets Concept

On emmène kiki au ski !

Vous souhaitez partir en vacances à la montagne cet hiver et vous ne voulez pas laisser votre chien ? Hé bien vous avez raison ! Emmenez le avec vous et faite lui profiter aussi des joies du grand air !

Voici quelques conseils de base pour un séjour sans stress :

Tout d’abord, avant le départ, pensez à son alimentation : vous pouvez commencer une cure de compléments alimentaires naturels pour protéger ses articulations et son immunité. Il faudra également prévoir d’augmenter légèrement la ration une fois sur place, en fonction de l’activité physique que vous lui réservez, parce que le grand air, ça creuse !
Si vous prévoyez une grosse augmentation de l’activité physique (promenades plus longues et plus régulières voir randonnées), il est conseillé de le préparer au moins 15 jours avant à ce changement : rallongez les promenades et emmenez-le en terrain varié afin de ne pas brusquer son organisme et ses habitudes du jour au lendemain.
Comme pour les sportifs, c’est l’entraînement qui va permettre de meilleures performances !

Pour les chiens ayant peu de poils ou des poils très courts, ainsi que pour les chiens âgés ou sensibles à l’humidité et au froid, une couverture sera une garantie de chaleur. Veillez à la prendre assez grande pour bien couvrir votre chien, mais assez ajustée pour maintenir correctement la chaleur.

Il existe également des chaussettes permettant de protéger les coussinets de votre chien des gerçures voir des crevasses qui pourraient se former en cas de grand froid.
Une lotion ou une pommade spécifique peut être appliquée sur les coussinets, notamment en prévention, avant et après chaque sortie.

Après les promenades à la montagne, surtout lorsqu’il y a de la neige, il est fortement conseillé de bien nettoyer les pattounes de votre chien à l’eau tiède !
Cela permettra de contrôler si il n’est pas blessé et de supprimer le sel utilisé pour le salage des routes, qui se loge entres les coussinets et que votre chien pourrait par la suite lécher et ingérer… ce qui ne serait pas très recommandée pour son petit estomac !

Dans la même lignée, il est préférable d’éviter que votre chien ne mange de la neige, surtout en grosse quantité, car celle-ci n’est souvent pas « propre » !
Cela pourrait lui causer de nombreux troubles intestinaux, une diarrhée aiguë voir même des soucis neurologiques dans les cas les plus graves.

Outre la neige et le sel sur les routes, attention également à l’antigel, hautement toxique, et aux piles qui contiennent un liquide très nocif.
Du côté des végétaux, les coupables toxiques les plus courants sont le gui, le houx et le sapin (en effet, l’ingestion d’aiguilles peut entraîner des troubles digestifs mécaniques et la sève peut s’avérer irritante).

Dans le cas où votre chien aurait ingéré un toxique, suivez la règle des trois T dès que vous le remarquez :
Temps : n’attendez pas de « voir ce qui se passe »
Téléphone : appelez un service d’urgence vétérinaire immédiatement
Toxique : indiquez le produit et la quantité ingérés avec si possible l’heure à laquelle l’accident à eu lieu

Quand vous partez en vacances avec votre chien, il est impératif de vous renseigner sur les coordonnées du service d’urgence vétérinaire le plus proche afin de partir l’esprit tranquille.

Les 5 éléments : L’EAU

En cette saison hivernale, commençons le bal des éléments avec l’eau !

C’est en hiver que l’Eau, abritant le grand Yin, tire sa plus belle qualité d’énergie.
Mais concrètement, que représente cet élément et quelles sont ses caractéristiques ?
Nous y voilà !

L’eau est associée au froid, à la fin de vie et à la mort… ce qui revient à dire qu’elle est également au commencement de tout !
Eh oui, rappelez-vous, en médecine traditionnelle chinoise, la mort porte en elle la renaissance.
Ainsi, l’Eau peut aussi être symbolisée par la graine qui attend de germer, symbole de vie et de rafraîchissement.
L’eau est capable de contourner les obstacles et de s’adapter aux différentes situations. En devenant vapeur, elle devient même insaisissable.

Les organes plutôt Yin rattachés à l’Eau sont les Reins (pour la partie « hormonale ») et le viscère plutôt Yang est la Vessie qui regroupe également les fonctions de ce que nous considérons, nous occidentaux, comme la partie « urinaire » des Reins.

Chez nos amis les animaux, une personnalité plutôt tournée vers l’élément Eau, et qui est dans un bon équilibre énergétique, correspond à un physique élancé et une ouïe très fine !
Ajoutez à cela une bonne endurance et une résistance aux maladies en général, mais surtout aux atteintes de l’âge.
Avec cela, un tempérament de grand sage, pratique pour les compétitions et les longs trajets ! 

Lorsqu’un déséquilibre énergétique s’installe au niveau de l’élément Eau, celui-ci va s’affaiblir, ce qui pourrait engendrer des problèmes relatifs au squelette ou aux oreilles.
Une sensibilité au froid et aux maladies s’installe, associée à un certain manque de volonté, par exemple au travail.
Les animaux en déséquilibre énergétique en Eau sont susceptibles d’être plus peureux, peu conviviale et moins avenant envers les visiteurs.

une séance de shiatsu permet d’effectuer un rééquilibrage énergétique et de stimuler les organes et leurs fonctions. 
Myriam

Prévention face aux piqûres d’insectes

Pour éviter les traitements médicamenteux souvent peu efficaces concernant les affections cutanées causées par des piqûres d’insectes, la prévention reste la meilleure option.

La période d’action des insectes démarre au printemps, mais la prévention peut commencer à partir du moment où la température se stabilise au-dessus des 10°C.
Prévenir des piqûres d’insectes est une lutte quotidienne mais nécessaire si cela provoque des réactions cutanées indésirables chez votre équidé, afin d’essayer de le soulager un maximum même si le risque 0 ne peut être atteint sans enfermer votre cheval à longueur de temps, ce qui n’est pas le but recherché.

Pour lutter efficacement contre les insectes et leurs satanées piqûres, voici quelques pistes générales à suivre à titre d’exemple ! Bien sûr, la liste est non exhaustive et si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire !

La solution la plus connue est celle des répulsifs anti-insectes, en spray par exemple, tout simplement. Evidemment, il est préférables d’utiliser une composition à base de plantes et/ou des huiles essentielles pour un côté moins chimique, malheureusement nous devons souvent avoir recours à des insecticides plus puissants… Dans les deux cas, il est cependant nécessaire de les appliquer très régulièrement (plusieurs fois par jour pour une réelle efficacité) sur votre équidés car la sueur dilue leurs actions.
Certains ont recours à des huiles qui peuvent s’appliquer directement sur le cheval afin de former une barrière protectrice, ATTENTION cependant à l’effet photosensibilisant en cas d’exposition au soleil !
De manière générale, vérifiez toujours en première intention que votre cheval n’est pas allergique au produit que vous allez utiliser : pour cela, déposez un peu de produit sur le poitrail et vérifiez l’absence de réaction dans les 24 heures.
 Si vous préparez vous-même vos répulsifs, ATTENTION aux indications de dilution ! Il est toujours préférable de demander de l’aide car chaque année, des cas graves d’intoxications sont pris en charge par les vétérinaires.

Pour une protection permanente, il existe des « couvertures d’été » sous forme de moustiquaire que vous pouvez imprégné de répulsif.  A associer à un masque anti-insecte pour les yeux et les oreilles pour plus d’efficacité et un look qui ne passe pas inaperçu … !

Pour les chevaux les plus sensibles, il est important de les rentrer dans un bâtiment fermé avant la fin de la journée et de les sortir en extérieur après le lever du jour, périodes d’action des insectes et notamment des culicoïdes, responsable de certaines affections cutanées.
Si vous ne disposez pas d’un bâtiment totalement clos, vous pouvez disposer des moustiquaires, imprégnées de répulsif, au niveau des ouvertures afin de permettre la circulation de l’air par exemple mais de limiter tout de même l’accès aux insectes.
Dans la même lignée, laissez un abri ombragé à votre cheval au pré afin qu’il puisse s’y réfugier. En été, veillez à ce que celui-ci permette la circulation de l’air, là aussi vous pouvez opter pour les moustiquaires pour fermer l’abri sans obstruer le passage de l’air : les insectes sont plus rarement là où il y a du vent et de l’ombre !

Il s’avère également utile d’éloigner les équidés d’au minimum 500 mètres par rapport aux zones humides. En effet, les insectes se développent particulièrement dans ces zones. Ne laissez pas d’eau stagnante : si vous n’avez pas de système d’abreuvoirs automatiques, changer quotidiennement l’eau de vos chevaux et procédez régulièrement à un nettoyage complet du bac à eau afin d’empêcher le développement de larves.

Face aux piqûres d’insectes, la prévention reste la règle d’or… C’est une affaire quotidienne qui demande beaucoup d’attention afin d’épauler l’organisme du cheval dans cette lutte.
L’utilisation de compléments alimentaire pourrait également avoir une influence sur la protection de votre équidé : le curcuma, l’ail, l’huile de lin ou encore une complémentation en acides gras essentiels riche en oméga 3 et 6.

Vous avez d’autres suggestions ou des « recettes de grand-mère » à nous partager ?
Laissez un commentaire afin de rendre cet article utile pour tous !
Myriam

Shiatsu et dermite estivale

Au fils du temps, le terme « dermite estivale » est devenu un fourre-tout dans lequel se classe un grand nombre de pathologies cutanées à caractère saisonnier et que l’on ne maîtrise pas vraiment.
Aujourd’hui, intéressons-nous à la dermite estivale récidivante des équidés, ou DERE, et essayons d’en décrypter les mécanismes.

L’une des causes les plus populaire de cette affection est l’allergie aux piqûres de moucherons et notamment les femelles du genre culicoïdes. Cette coupable idéale va mordre le cheval pour prendre son repas de sang et va ainsi provoquer une réaction allergique à la salive libérée à cet instant.
Une réaction immédiate de démangeaison se fait ressentir environ 20min après la piqûre, puis des réactions retardées se font sentir entre 6 et 48 heures après.
Ces démangeaisons sont très virulentes et oblige le cheval à se gratter de manière très intense, provoquant parfois des lésions plus ou moins grave sur le corps, souvent source d’infections, ainsi que la perte des crins à la base de la queue et au niveau de la crinière à force de frottements.

La DERE est dite récidivante, car une fois déclarée, la pathologie réapparait chaque année, notamment en période estivale et les traitements médicamenteux se révèlent peu efficaces.
Bien que certaines races semblent présenter des prédispositions génétiques, l’ensemble des chevaux sont susceptibles de développer cette réaction.
En revanche, la DERE disposerait d’un facteur héréditaire, laissant apparaître les premières réactions allergique dans les premières années de vie du cheval (entre 2 et 6 ans environ).
La totalité des mécanismes de cette pathologie multifactorielle ne sont cependant pas encore maîtrisés.

Côté SHIATSU, dans le cadre de la dermite estivale par allergie aux morsures de culicoïdes, le système immunitaire est affaibli, ce qui laisse la possibilité à la réaction allergique de se développer.
Qui dit réaction allergique dit FOIE : en effet, le foie occupe la place de drainant dans notre organisme, notamment au niveau sanguin… Les toxines laissées par les culicoïdes passent donc inévitablement par là et charge le foie en toxicité. Affaibli, celui-ci a du mal à faire son travail et il est bon de lui donner un petit coup de pousse avec des compléments alimentaires permettant un drainage hépatique, donc un drainage du foie. Celui-ci est donné à titre d’exemple et fonctionne efficacement, cependant d’autres existent, notamment des drainants de la fonction hépatique et rénale à la fois.

Ajoutez à cela un suivi régulier en shiatsu afin de calmer les démangeaisons en rafraichissant le sang (le sang rempli de toxines qui chauffe est à l’origine de la sensation de démangeaison) et soutenir le fonction hépatique, MEME durant l’hiver, et vous pourrez aider votre cheval à lutter et à améliorer son bien-être de façon considérable.

Par ailleurs, en s’intéressant plus particulièrement à la théorie de la médecine chinoise (MTC), il semblerait que la DERE n’ait pas pour unique cause la femelle culicoïde tant accablée…
D’une part, notons bien que les émotions jouent un grand rôle dans la santé de notre organisme et que en traitant corps et esprit dans leurs globalités, il n’est pas rare de trouver un lien entre l’affaiblissement du système immunitaire et donc du foie, et une émotion stagnante comme par exemple la colère ou la frustration.
D’autre part, en dehors d’un problème de système immunitaire ou d’allergie, il arrive que certains équidés développent cette pathologie, notamment à l’âge adulte, de manière soudaine sans qu’il n’y ait eu de prédispositions particulières. En MTC, ce genre de cas s’apparente à un trop plein émotionnel, comme un vase rempli d’eau qui se met à déborder. Les émotions internes contenues trop longtemps sans solutions adaptées finissent par « ressortir » physiquement.

Si votre cheval commence à se démanger, écartez d’abord les défauts de vermifugation, la teigne ou encore la gale !
Ensuite, essayez de prendre du recul et de penser aux évènements susceptibles de chambouler votre équidé…  A-t-il changé de mode de vie ? Perdu un copain ? Est-il en colère ? Angoissé pour telle ou telle raison ? Soyez attentif à tous changement de comportement et n’oubliez pas qu’à l’âge adulte beaucoup de pathologies puisent leurs sources dans les dérèglements émotionnels que le shiatsu peut vous aider à apaiser.

Contact : infos@petsconcept.fr

Myriam

Prendre soin des dents du chien

Au même titre que nous humains, petits et grands chiens ont une dentition qui se développe et évolue au cours de leur vie.
Ainsi, les chiens sont également confrontés aux problèmes d’hygiène bucco-dentaire et ils ont besoin que vous, propriétaires, vous les aidiez à entretenir ces beaux crocs !

Pour rappel, la dentition est un élément du système digestif et à ce titre, tout dysfonctionnement ou atteinte pathologique de la dentition pourrait à terme si ce n’est pas soigné, mener à d’autres problèmes de santé plus grave : incapacité de se nourrir, incapacité d’assimiler correctement la nourriture ou infection sévère pouvant mener à la septicémie.

L’ennemi numéro 1 de votre toutou c’est la plaque dentaire !
Elle est omniprésente dans la bouche et en se minéralisant elle va donner naissance au tartre et donner la possibilité à de nombreuses bactéries de proliférer…
Les gencives seront également mises à rude épreuves avec un risque d’inflammation pouvant à terme provoquer le déchaussement des dents : celles-ci ne sont plus stables et finissent par tomber.
A un stade très avancé, les risques d’abcès dentaire et de septicémie provoquant des infections dans d’autres parties du corps sont non négligeables !

Mais afin de ne pas en arriver là, votre vétérinaire vous conseillera surement d’effectuer des détartrages !
Selon l’avancée de la création de tartre dans la bouche de votre compagnon, un détartrage vous sera conseillé afin de rendre au chien une parfaite hygiène buccale : raison de plus pour ne pas négliger les consultations de contrôle chez un vétérinaire !
Le détartrage étant un acte qui se réalise sous anesthésie général, impossible d’en effectuer un toutes les 5 minutes et surtout, ce n’est pas à prendre à la légère… Alors pour retarder un maximum ce moment, voici quelques astuces que tous les propriétaires devraient prendre l’habitude de mettre en place :

  • Une nourriture adaptée : en effet, la nourriture « molle » favorise l’apparition du tartre. Il est préférable de privilégier les croquettes car celles-ci provoque une activité masticatoire et permettent d’éliminer la plaque dentaire en formation.
  • Les lamelles et autres bâtonnets à mâcher : elles permettent une abrasion mécanique du tartre grâce à la mastication. Une fois par jour, peut être assimilé à une récompense.
  • Brosser les dents de votre compagnon : oui oui, au même titre que nous, le brossage de dent tous les jours reste de loin le meilleur moyen de prévenir l’arrivée du tartre !
    Les dentifrices sont spécialement conçus pour la bouche du chien, sans rinçage et avec un goût appétant. Faites pénétrer le produit entre les poils de la brosse et c’est parti !
    Pour y arriver n’oubliez pas de lui apprendre dès le plus jeune âge avec patiente et en récompensant. Installez un rituel afin que cela devienne automatique, mettez-vous à l’aise afin d’en faire un moment agréable pour lui comme pour vous !
Myriam

Cheval glouton : ATTENTION !

Chez le cheval, le voile du palais empêche tout reflux vers la bouche des aliments déglutis et ils sont donc renvoyés vers les fosses nasales… Le cheval ne vomit pas ! Voila qui peut donc donner lieux à certains soucis…

Un cheval qui aura tendance à consommer rapidement ses aliments (surtout les concentrés) risque de ne pas assez saliver avant d’avaler et pourrait ainsi être victime d’un bouchon au niveau de l’œsophage.

Après avoir été avalés, les aliments y restent coincés et le cheval essaye de déglutir sans succès. Puisqu’ils ne peuvent retourner dans la bouche, les aliments sortent par les naseaux et risquent ainsi d’être inhalé par la suite, provoquant de potentiels affections respiratoires et pulmonaires.
Il est important de faire appel à un vétérinaire qualifié lors de tels problèmes.

Cependant, il existe des solutions pour limiter les risques de bouchons et gérer les repas des chevaux gloutons :

  • Donner de petits repas peu volumineux (rationner en plusieurs fois)
  • Donner à manger dans une mangeoire au sol pour faciliter la déglutition (petit rappel : dans la nature le cheval mange tête baissée et non avec une mangeoire à niveau…)
  • Mettre de gros galets dans la nourriture afin de ralentir l’ingestion en le forçant à « faire le tri »
  • Ajouter du foin en même temps : stimulation de la mastication et de la salive, temps d’ingestion plus long et limitation de l’ennui au box
  • Faire attention aux groupes de chevaux : votre cheval se goinfre peut-être par peur de se faire chasser par un dominant et de perdre ainsi sa part
  • Dans l’idéal, répartir foin, eau et concentrés à différents endroits afin d’inciter le cheval à se déplacer, ce qui contribue au bon fonctionnement du système digestif (ne pas oublier que dans la nature, le cheval parcourt jusqu’à 20 km par jour !)

 

Myriam

Les dents du cheval : eh oui, ça se soigne !

Les dents du cheval ca se soigne aussi !
Comment ca marche ?
Pourquoi c’est si important ?

Le cheval est un herbivore qui, contrairement à la vache, ne possède qu’un seul estomac et ne rumine pas.
A l’état naturel, il passe 15 à 19 heures par jour à brouter en mastiquant longuement ses bouchées, car c’est un animal hypsodonte : ses dents poussent constamment ! Il faut donc qu’il mastique énormément afin de les user.
D’autre part, cette pousse constante permet d’estimer l’âge du cheval jusqu’à un certain point.

Les mâchoires du cheval sont reliés par l’articulation temporo-mandibulaire (d’où le fameux terme « ATM » souvent utilisé).
Leur mâchoire supérieur est plus grande de 30% par rapport à leur mâchoire inférieur, ainsi les dents ne se chevauchent pas totalement se qui crée une usure inégale. Associé à un régime trop pauvre en fourrage, cela pourrait provoquer ce qu’on appel le phénomène de « surdents ».

Les poulains possèdent 28 dents dont la sortie est progressive dès la fin de la 1ère semaine de vie, celle des dents de remplacement ayant lieu entre 1 et 5 ans.
A l’âge adulte, le cheval possède 40 dents et la jument 36 (en effet, celle si possède 4 crochets en moins).

Par ailleurs, la perte des dents de laits peut parfois générer un ralentissement de l’ingestion, un déformation douloureuse et des repousses anarchiques… soyez patient et à l’écoute de vos poulains, ils font peut être leurs dents !
Silence, ça pousse !

Une bonne mastication = une bonne digestion ! Les dents favorisent l’assimilation des aliments (broyage et salivation) et ont donc un réel impact sur la santé du cheval, notamment lorsqu’il faut couvrir des besoins spécifiques (allaitement ou travail intense), ou lorsque le cheval se fait plus âgé. De même, des problèmes dentaires peuvent ainsi engendrer des problèmes digestifs.
Enfin, lorsque le cheval est monté, les problèmes dentaires peuvent engendrer des réactions liées à la douleur, sous forme de défenses, pouvant être plus ou moins fortes. Ces problèmes peuvent également entraver le fonctionnement de l’appareil locomoteur (de part les contractures musculaires liées à la douleur ou même de par des nerfs reliés au système digestifs qui se retrouvent endommagés : eh oui, dans le corps tout est lié et c’est l’effet dominos !)

Un suivi régulier est conseillé en cas de signaux suspects ou simplement avant débourrage et mise au travail, puis de préférence tous les ans (ou plus selon les spécificités de chacun, chaque être est unique et il n’y a pas de mode d’emploi tout fait !)

Quels sont les signaux permettant de suspecter un problème dentaire ?

  • Il mange plus lentement que d’habitude
  • Il a maigrit
  • Il salive énormément et/ou a une mauvaise haleine
  • Il y a des céréales non digérées en quantité dans les crottins
  • Il est blessé à la langue et à l’intérieur des joues
  • Il fait des « boulettes » avec son foin qu’il « recrache »
  • Il a des réactions anormales à l’action du mors, voir des saignements

Dans ces cas là, mieux vaut contacter un dentiste équin qualifié et doux, car un cheval angoissé est dangereux pour vous, le dentiste et pour lui-même ! Lors de sa visite, celui ci peut assurer si besoin l’extraction de dents de lait persistantes ou des fameuse « dents de loups » parfois présentes au niveau des barres et rendant le contact du mors douloureux. Il peut également s’occuper de limer les dents afin d’éviter l’apparition des surdents dont nous avons parlé plus haut et ainsi limiter les blessures au niveau buccale.
Lors de certaines opérations, une sédation est nécessaire ce qui implique OBLIGATOIREMENT la présence d’un vétérinaire qualifié.

 

Myriam

Le shiatsu, c’est quoi ?

On me demande souvent « Mais le shiatsu c’est quoi ? » ou encore « Mais à quoi ça sert ? » et « ça marche vraiment ? », alors aujourd’hui voilà un petit article pour répondre à vos interrogations de manière simple et clair :

Le shiatsu est né au Japon d’une habitude culturelle de se masser les uns les autres dans les familles pour soigner les maux et s’applique aux animaux sur le même principe que sur les humains depuis les années 80.
SHIATSU veut dire pression des doigts et correspond donc à un massage du corps par pression des doigts sur certaines zones bien définies.

Avec une séance de shiatsu complète, on passe sur tous les corps et on parcourt ainsi les 12 méridiens qui représentent chacun un organe et ses fonctions.
Au delà de l’effet de détente et du bien-être procuré, cela contribue à une stimulation et une amélioration du système immunitaire au sein de l’organisme afin d’offrir à celui-ci la possibilité de se renforcer et de combattre plus aisément les pathogènes externes (moins il y a de faiblesses et de déséquilibres dans l’organisme, moins les pathologies peuvent s’installer).

Cependant, le shiatsu n’est concerné par aucune transmission d’énergies entre le patient et le praticien : en shiatsu, on ne « prend » rien et on ne « transmet » rien, on fait simplement circuler l’énergie dans le corps du patient, pas de comparaison donc avec le magnétisme par exemple.

Quand pratiquer une séance de shiatsu ?

En entretien à chaque changement de saison c’est-à-dire 4 fois par an, ou au minimum 2 fois par an à la sortie de l’hiver et au début de l’automne, les deux périodes les plus propices aux changements climatiques et à l’installation de déséquilibres au niveau de notre organisme.
OU dans un but précis : troubles du comportement, problèmes digestifs, locomoteurs, dermatologiques, etc…

Toute l’analyse et la réflexion de notre travail se base sur la théorie des 5 éléments et du cycle saisonnier ainsi que sur la théorie du Yin et du Yang.
C’est une médecine d’observation de la Nature qui fonctionne selon un certain cycle, rythmé par les saisons. Chaque élément correspond à une saison et à une énergie, le but étant que les énergies et les saisons passent de l’une à l’autre sans accro et sans accumuler de déséquilibres.
Le Yin et le Yang coexistent partout, l’un n’existe pas sans l’autre. Le but est de préserver un niveau égale de Yin et de Yang sans excès de l’un ni de l’autre.
Dans le cas contraire, lorsque l’harmonie du cycle des saison ou l’équilibre entre le Yin et le Yang n’est pas respecté, des troubles peuvent apparaître : ce sont les « symptômes » en médecine occidentale, qui nous alerte et nous mettent sur la piste du mal qui en est la cause.

Une séance de shiatsu fait toujours du bien et peut soulager énormément de maux, il faut cependant savoir que, comme toutes les médecines « douces » ou « alternatives » cela peut parfois prendre du temps. De plus, chaque patient étant unique, chaque corps réagi de façon différente. Ainsi, il est difficile de dire combien de séances seront nécessaire car il faut s’adapter au patient et à ses ressentis.

A qui s’adressent les séances de shiatsu ?

Aux humains comme aux animaux, sans limite d’âge ni contre-indications.

Une séance de shiatsu peut procurer du confort et de la détente, peut aider à améliorer un déséquilibre à l’origine d’une pathologie OU peut permettre de récupérer après un effort ou encore d’optimiser une préparation sportive !

Le déroulement de la séance se gère en fonction de l’âge et de l’état de santé physique et émotionnel.

Myriam