Prévention face aux piqûres d’insectes

Pour éviter les traitements médicamenteux souvent peu efficaces concernant les affections cutanées causées par des piqûres d’insectes, la prévention reste la meilleure option.

La période d’action des insectes démarre au printemps, mais la prévention peut commencer à partir du moment où la température se stabilise au-dessus des 10°C.
Prévenir des piqûres d’insectes est une lutte quotidienne mais nécessaire si cela provoque des réactions cutanées indésirables chez votre équidé, afin d’essayer de le soulager un maximum même si le risque 0 ne peut être atteint sans enfermer votre cheval à longueur de temps, ce qui n’est pas le but recherché.

Pour lutter efficacement contre les insectes et leurs satanées piqûres, voici quelques pistes générales à suivre à titre d’exemple ! Bien sûr, la liste est non exhaustive et si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire !

La solution la plus connue est celle des répulsifs anti-insectes, en spray par exemple, tout simplement. Evidemment, il est préférables d’utiliser une composition à base de plantes et/ou des huiles essentielles pour un côté moins chimique, malheureusement nous devons souvent avoir recours à des insecticides plus puissants… Dans les deux cas, il est cependant nécessaire de les appliquer très régulièrement (plusieurs fois par jour pour une réelle efficacité) sur votre équidés car la sueur dilue leurs actions.
Certains ont recours à des huiles qui peuvent s’appliquer directement sur le cheval afin de former une barrière protectrice, ATTENTION cependant à l’effet photosensibilisant en cas d’exposition au soleil !
De manière générale, vérifiez toujours en première intention que votre cheval n’est pas allergique au produit que vous allez utiliser : pour cela, déposez un peu de produit sur le poitrail et vérifiez l’absence de réaction dans les 24 heures.
 Si vous préparez vous-même vos répulsifs, ATTENTION aux indications de dilution ! Il est toujours préférable de demander de l’aide car chaque année, des cas graves d’intoxications sont pris en charge par les vétérinaires.

Pour une protection permanente, il existe des « couvertures d’été » sous forme de moustiquaire que vous pouvez imprégné de répulsif.  A associer à un masque anti-insecte pour les yeux et les oreilles pour plus d’efficacité et un look qui ne passe pas inaperçu … !

Pour les chevaux les plus sensibles, il est important de les rentrer dans un bâtiment fermé avant la fin de la journée et de les sortir en extérieur après le lever du jour, périodes d’action des insectes et notamment des culicoïdes, responsable de certaines affections cutanées.
Si vous ne disposez pas d’un bâtiment totalement clos, vous pouvez disposer des moustiquaires, imprégnées de répulsif, au niveau des ouvertures afin de permettre la circulation de l’air par exemple mais de limiter tout de même l’accès aux insectes.
Dans la même lignée, laissez un abri ombragé à votre cheval au pré afin qu’il puisse s’y réfugier. En été, veillez à ce que celui-ci permette la circulation de l’air, là aussi vous pouvez opter pour les moustiquaires pour fermer l’abri sans obstruer le passage de l’air : les insectes sont plus rarement là où il y a du vent et de l’ombre !

Il s’avère également utile d’éloigner les équidés d’au minimum 500 mètres par rapport aux zones humides. En effet, les insectes se développent particulièrement dans ces zones. Ne laissez pas d’eau stagnante : si vous n’avez pas de système d’abreuvoirs automatiques, changer quotidiennement l’eau de vos chevaux et procédez régulièrement à un nettoyage complet du bac à eau afin d’empêcher le développement de larves.

Face aux piqûres d’insectes, la prévention reste la règle d’or… C’est une affaire quotidienne qui demande beaucoup d’attention afin d’épauler l’organisme du cheval dans cette lutte.
L’utilisation de compléments alimentaire pourrait également avoir une influence sur la protection de votre équidé : le curcuma, l’ail, l’huile de lin ou encore une complémentation en acides gras essentiels riche en oméga 3 et 6.

Vous avez d’autres suggestions ou des « recettes de grand-mère » à nous partager ?
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Myriam

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